A la fin de 1938, Peugeot lança, avec beaucoup de discrétion une 402 B Diesel dont le moteur était un HL 50, très proche de ceux qui équipaient les camions légers de la gamme MK.
Moteur quatre cylindres. 78 x 120, 2.300 cm3, cinq paliers, soupapes en têtes (tiges et culbuteurs), chemises en fonte nitrurée, pistons en alliage léger, culasse sous licence Oberhaensli, injecteurs à « téton ", pompe Lavalette commandée par un arbre à cames situé dans le carter de pompe, et bougies de préchauffage assurant, même par temps froid, un démarrage rapide. Boîte mécanique ou boîte Cotal.
Le moteur Peugeot HL 50 pèse 225 kg, soit 50 kg de plus que le moteur à essence, et son carter inférieur est d'un volume plus important et d'une forme différente, cela justifie les deux seules modifications apportées au châssis « 402 B Diesel" par rapport aux châssis 402 B, c'est-à-dire une traverse avant adaptée à la forme du carter, et des lames de ressort avant plus larges.
S'il n'y avait pas eu la guerre de 1939, Peugeot aurait fait figurer la 402 B Diesel à son catalogue, et aurait pu se vanter d'être le premier constructeur français offrant à la clientèle une voiture de tourisme fonctionnant au gas-oil et livrable sous toutes les formes de carrosseries prévues pour le modèle à essence.
La législation de l'époque n'autorisant l'emploi d'un moteur Diesel que sur des véhicules utilitaires, il fallut une autorisation Spéciale du Service des Mines pour que Peugeot lance une première série de voitures commercialisées. Quelques voitures (au moins sept, peut-être plus, car on dit qu'il y aurait eu quelques taxis) furent vendues à des particuliers.
A partir de deux voitures récupérées en Franche-Comté, un châssis 402 B Diesel à été reconstruit à la Garenne.
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